Histoire de Plougoulm
Plougoulm vient du breton « ploe » (paroisse) et « Coulm », un saint breton.
Coulm est l'appellation bretonne de saint Colomba, abbé d'Iona, en Ecosse.
Plougoulm est une ancienne paroisse primitive qui, d'après Couffon, englobait les territoires de Plougoulm et les sept vicariats du Minihy-Saint-Paul, aujourd'hui Saint-Pol-de-Léon, avec les deux trèves de Roscoff et Santec. D'autres historiens émettent l'hypothèse que Saint-Pol-de-Léon et ses trèves sont un démembrement de la paroisse primitive de Plouénan.
Au VIème siècle, la paroisse est fondée par un saint breton du nom de Coulm. Le village de Prat-Coulm "le pré de Coulm", à Plougoulm, rappelle aussi son nom. La paroisse de Plougoulm dépend de l'évêché de Léon. En 1427, on nous dit que l'église de Plougoulm "menace ruine par suite des guerres, peste et malheurs qui ont désolé le pays".
On trouve les appellations suivantes : Plebs Columbe (1019), Ploe Colm (vers 1330), Plebs Columbani (1427), Ploecolm (en 1448, en 1503, en 1543) et Plougoulm (en 1549).
Nota : un combat violent et meurtrier a lieu au hameau de Kerguiduff, le dimanche 24 mars 1793, entre les troupes du Général Canclaux et les insurgés du Léon qui sont mis en déroute. L'abbé Guillaume Le Jeune, recteur de Plougoulm, à l'époque de la Révolution, est l'auteur d'un recueil de "Canticou Spirituel".